Normalement, quand on propose ses services de conseil en écriture et en édition, il est d’usage de citer des client.e.s content.e.s – ne pas citer les mécontent.e.s tombant sous le sens. Pas besoin d’avoir fait une école de commerce pour savoir ça ! Je pourrais le faire moi aussi mais je préfère ne pas.
La confidentialité de ce qui se passe autour de la lecture d’un texte a une grande importance. Dans ce huis-clos il se dit beaucoup de choses et parfois il arrive même que l’on touche à l’os. C’est ce huis-clos justement qui permet la sincérité, sans laquelle rien n’est possible, et qui en garantit une forme de douceur. Ici, juste, on travaille ensemble. Osons une comparaison risquée : vous aimeriez, vous que votre nom apparaisse dans la liste des patients satisfaits d’un psychanalyste ou, dans un autre genre, d’un chirurgien esthétique ?
Je pourrais anonymiser me direz-vous.
« En ce qui concerne votre travail je vous remercie vivement pour sa pertinente et sa qualité. C’est exactement l’éclairage que j’attendais » m’a dit V.
« Un grand merci pour votre lecture rapide et cette note de lecture précise. J’ai la sensation que vous avez parfaitement capté (parfois mieux que moi) mon propos et mes personnages » m’a dit A.
« Je vous remercie pour cette longue et riche analyse. Je suis ravie de vous avoir confié mon texte. Je suis certaine qu’il en sortira amélioré. Je reviendrai vers vous probablement pour une nouvelle lecture » m’a dit C.
Je ne sais pas si ces commentaires vous inspireront confiance. Je sais, moi, qu’il me font, à chaque fois, un immense plaisir : se plonger dans un texte c’est prendre le risque de mal le comprendre, ou de ne pas trouver les mots justes pour parler à son auteur.e, ceux qui l’aideront à avancer. Y parvenir – ce que disent ces précieux verbatim – me procure une joie intense, mais nul n’en saura rien en dehors des deux allié.e.s que nous sommes l’espace et le temps d’un manuscrit.