Je n’aime pas beaucoup le mot « coach »

Qui, pour mon activité, serait pourtant d’un bon rapport…

D’abord parce qu’il est lié au sport. Or, ce que nous faisons ici n’a que très peu de rapport avec le sport et ce qu’il dit de compétition (« épreuve sportive mettant aux prises plusieurs concurrents »), de performance (« résultat obtenu, dans une épreuve sportive, par un cheval de course, un athlète, etc. »), de champion (« vainqueur d’un championnat »)… A ce titre « coach littéraire » porte un parfum entêtant d’oxymore, ne trouvez-vous pas ?

Ensuite parce qu’un terme anglais, avant de l’adopter, on lui cherche un possible équivalent français. Entraineur ? Ce qui, dans mon cas, deviendrait entraineuse. Embarrassant.

Ne me sentant que très peu entraineuse de champions, je vais garder le terme de « conseil » (« Personne qui donne des avis sur ce qu’il convient de faire, spécialiste d’un domaine ») dont j’aime la souplesse de ce qui est donné et la liberté de celui qui reçoit…

Merci à mon Petit Larousse illustré 1986 qui a documenté ce billet, et qui, en son temps, donnait à « coach » la définition suivante : « (mot anglais) carrosserie automobile fermée à deux portes et quatre places, dont le dossier des sièges avant se rabat pour donner accès aux places arrière ».